COMITÉ INTERNATIONAL POUR LA DIGNITÉ DE L’ENFANT | Chemin des Cerisiers 41 1009 Pully, Suisse | Téléphone : 077 266 98 37 | E-mail: info@cide.ch
Les buts du CIDE : informer, enquêter et alerter sur des cas de violation des droits de l’enfant.
Reconnu d’utilité publique et sous contrôle de l’État.
Depuis la Suisse, la Fondation CIDE agit en France et en Suisse pour alerter, informer et accompagner face aux violations des droits de l’enfant. Notre mission : faire émerger la vérité là où elle est tue, soutenir les lanceurs d’alerte, dénoncer les réseaux de maltraitance infantile, d’inceste ou d’abus sexuels rituels et offrir une plateforme d’écoute, de compréhension et d’action.
Informer pour prévenir. Nous sensibilisons les familles, les institutions et les jeunes aux dangers réels : maltraitance physique infantile, inceste, exposition à la pédophilie en ligne, syndrome d’aliénation parentale, information préoccupante, etc.
Nos équipes publient des articles de fond, vidéos documentaires et ressources validées pour clarifier les enjeux légaux, psychologiques et sociaux autour des abus sur mineurs.
Nous orientons les victimes et leurs proches vers des dispositifs de soutien psychologique, juridique, logistique et éducatif. Une section spéciale est dédiée aux mamans délaissées par la justice et aux familles en rupture avec les institutions.
Porter à la connaissance du public et des autorités des faits majeurs passés sous silence.
La Fondation CIDE est une organisation d’utilité publique fondée pour enquêter, sensibiliser et agir contre les atteintes aux droits fondamentaux des enfants. Nous déployons des enquêtes de terrain, produisons du contenu à forte valeur informative et accompagnons les victimes et leurs proches dans la durée.
Un réseau de consultants et spécialistes en droit, psychologie, OSINT, santé et sciences humaines accompagne nos actions :
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©2025 Comité International pour la Dignité de l’Enfant
⚠️🔴 Le CIDE s’étonne du maintien en liberté des deux agresseurs de nourrissons à Montreuil
La libération de deux prévenus et le maintien en liberté de deux autres la semaine dernière, dans trois dossiers de pédocriminalité, soulèvent une vive émotion en France.
📍Le 14 août, les deux bourreaux de nouveaux nés à l’hôpital de Montreuil ont obtenu de rester en liberté sous contrôle judiciaire, alors qu’ils avaient avoué leurs méfaits.
Juliette S, 24 ans, infirmière dans cet hôpital, et son amant Redouane E, 28 ans, employé à l’aéroport de Roissy, avaient été mis en examen le 2 août pour «agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans», «complicité d’agressions sexuelles» et «captation et diffusion d’images à caractère pédopornographiques» et placés sous contrôle judiciaire. La jeune femme s’était rendue elle-même à la police.
Le 14 août, la chambre de l’instruction à la Cour d’appel de Paris a maintenu leur statut contre l’avis du Parquet qui avait demandé leur mise en détention provisoire.
L’infirmière, absente à l’audience, est hospitalisée et se trouve en « état de détresse extrême avec des idées suicidaires », selon son avocate. Redouane E, lui, était présent. Il a reconnu sa responsabilité et affirmé en sanglotant qu’il avait commencé à se soigner. Le duo reste donc en liberté.
📍Le même 14 août, la Cour d’appel de Montpellier a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire d’une assistante d’école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles sur une quinzaine d’enfants de 3 à 4 ans.
Cette femme de 59 ans travaillait depuis octobre 2024 comme agent territorial d’une école maternelle (Atsem) de Vic-La-Gardiole (Hérault). Elle avait demandé sa remise en liberté.
Les parents des enfants "vont être abasourdis en apprenant cette décision, je ne sais pas comment ils vont réagir", a estimé Me Marc Gallix, avocat d’une famille victime. Les parties civiles et le parquet avaient réclamé son maintien en détention.
De son côté, l’assistante maternelle avait dénoncé un "complot".
"Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis" sur neuf enfants âgés de trois à quatre ans, avait précisé le 31 juillet dans un communiqué le procureur de la République de Montpellier. Selon Me Gallix, outre les neuf parties civiles déjà constituées, il y a "cinq plaintes en cours", ce qui ferait "environ une quinzaine d’enfants" concernés.
📍En dernière minute, on a appris la mise en liberté d’Adrien Bastard, 43 ans, par la même chambre d’accusation de Paris. Délégué Mister France Picardie, il avait été écroué en avril dernier pour traite des êtres humains en bande organisée avec inoculation du sida aux victimes et proxénétisme en bande organisé.
Jacques Thomet - Correspondant journaliste du CIDE en France ... Voir plusVoir moins
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⚠️ Les chiffres alarmants du rapport sur l'inceste
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Un rapport inédit sur l’inceste salué par l’ONU : la France face à ses responsabilités
Le Comité international pour la dignité de l’enfant (CIDE), avec le soutien de nombreuses associations, médecins, avocats et collectifs citoyens, a publié un rapport accablant dénonçant les défaillances systémiques dans la protection des enfants victimes de violences sexuelles, notamment intrafamiliales.
Ce rapport, nourri de témoignages directs et de constats de terrain, décrit un système où la parole des enfants est trop souvent ignorée, où les signalements sont classés sans suite, et où certaines décisions judiciaires ou administratives peuvent remettre les victimes entre les mains de leurs agresseurs. Il dénonce aussi l’inversion des rôles entre auteurs et protecteurs, ainsi que des pratiques institutionnelles qui aggravent la vulnérabilité des enfants.
Reconnaissance internationale
Le rapport a été bien accueilli par le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT), organe chargé de veiller au respect de la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Dans ses observations finales sur la France, le Comité a consacré deux paragraphes spécifiques (32 et 33) à ce rapport, reconnaissant la gravité des faits et formulant des recommandations précises :
• Renforcer les mécanismes de prévention et de protection des enfants contre l’inceste et les violences sexuelles.
• Garantir des enquêtes rapides, impartiales et efficaces sur tous les signalements.
• Assurer que les enfants victimes ne soient pas placés chez leurs agresseurs présumés.
Le rapport était le seul document exclusivement consacré à la question de l’inceste parmi une quarantaine de contributions reçues par le CAT.
Ces recommandations peuvent constituer un levier juridique pour les avocats et défenseurs des enfants en France, tant devant les juridictions pénales que civiles, pour rappeler à l’État ses obligations internationales et exiger que la sécurité de l’enfant prime sur tout autre considération.
L’intérêt du CEDAW
Le CEDAW (Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes), organe des Nations Unies composé de 23 experts indépendants, chargé de surveiller l’application de la Convention internationale du même nom, a également eu connaissance de ce rapport.
Après examen, le CEDAW a exprimé son intérêt et a invité les auteurs à lui soumettre officiellement les éléments, ouvrant ainsi la possibilité d’une enquête internationale sur la France.
Le CEDAW a notamment pour mandat d’examiner les violations graves ou systématiques des droits des femmes et des filles, et de formuler des recommandations contraignantes aux États.
Appels à l’action
Face à l’ampleur des constats, les signataires du rapport demandent :
• Un moratoire immédiat sur les placements d’enfants lorsque des signalements de violences sexuelles ne sont pas instruits.
• La création d’une commission d’enquête indépendante sur les violences sexuelles couvertes ou ignorées par les institutions.
• La suspension immédiate des magistrats, médecins ou experts impliqués dans des décisions compromettant la sécurité des enfants.
• Une réforme complète des procédures d’audition des enfants, intégrant l’expertise en psychotraumatologie.
Le rôle du CIDE
Le CIDE relaie et soutient ce travail essentiel, affirmant que son rôle n’est pas de se substituer aux auteurs mais de leur offrir une tribune pour porter la voix des victimes au plus haut niveau, en France comme à l’international.
En diffusant ce rapport et en accompagnant sa reconnaissance auprès des instances onusiennes, le CIDE réaffirme son engagement à lutter contre toutes les formes de violences faites aux enfants.
Auteurs principaux du rapport :
M. Christophe Peschoux (expert CIDE), et un collectif d’associations, de médecins, d’avocats et de victimes engagées.
– CIDE - ... Voir plusVoir moins
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